vendredi 9 mai 2014

Compte rendu

113 planches, réparties sur 104 billets, dessinent le contenu du Jour [qui] ne se Lèvera plus Jamais. J'ai publié la dernière composition ce matin : 09:45 AM. J'ai sensiblement ralenti la production en comparaison de ce que j'ai pu fabriquer au cours des trois premiers mois de l'année. J'ai même failli abandonner ce blog, vers le milieu du mois de mars, tellement tout ça m'a semblé inesthétique et n'exprimait plus grand-chose pour moi. J'ai pourtant continué. Et si certaines planches sont vraiment moches, d'autres rattrapent la mise en péril de ces publications. Le principe est resté le même. Fabriquer une planche en un minimum de temps, une durée qui, généralement, correspond à un morceau de musique joué dans le casque, collé sur mes oreilles, pendant que je manipule Photoshop. Au préalable, j'ai entassé dans un dossier des images glanées, presque quotidiennement, sur le Web. C'est dans ce stock que je fais le choix des arrangements, des collages. Une fois utilisées, les images sont écrasées, bien qu'il m'arrive d'en garder certaines que j'estime réutilisables. Évidemment, le graphisme est fortement hétéroclite dans ses formes, ses couleurs, ses textures, et pourtant de nombreuses images, par ce qu'elles ont en commun, pourraient être rapprochées afin d'être rassemblées sous un même thème. Je ferai peut-être ça un jour ou l'autre. Toujours est-il que Le Jour ne se Lèvera plus Jamais restera encore, pour quelque temps, le présentoir du laboratoire qui enrichit les images : souvent du deux en une, parfois du trois en une et parfois au-delà.

2 commentaires:

  1. Continues Yves... Ce monde hétéroclite qui t'appartiens n'en reste pas moins un défouloir imaginaire qui fait du bien... J'y viens souvent pour vider je ne sais quoi, ou faire le plein c'est selon. Ca manquerait.

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    1. Merci pour ce message, Olivier ! J'apprécie cet encouragement qui s'avère nécessaire en mettant un bémol au sentiment fréquent de publier dans le désert du Web. Ce blog vu comme un défouloir pour l'imaginaire correspond à l'idée que je m'en fais. Et si tu y trouves un certain intérêt, c'est peut-être parce que sur le plan sociopolitique nos points de vue sont assez proches — je me réfère à ta timeline sur G+. Sauf que, de mon côté, j'ai totalement renoncé à prêter une attention soutenue à la marche du monde qui se dirige vers une catastrophe inéluctable. D'où cette forme de refuge dans le recyclage des images ;-)

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